Voici un dessin du beffroi de Bergues réalisé par le graveur anglais John Coney au milieu du XIXe siècle.

Il était spécialisé dans les reproductions de monuments historiques et en particulier des beffrois belges et français.

Cette carte routière est éditée en 1959 pour la Société des Pétroles Schell Berre.

Elle est commentée et présentée par André Billy, écrivain et critique français, né à Saint-Quentin en 1882 et mort à Fontainebleau en 1971. Il fait ses études au collège de la Providence à Amiens. Il est reçu à l'Académie Goncourt en 1944.

Dans son éloge du Nord, il parle beaucoup des cathédrales et des beffrois. "Ce complexe géographique et historique parle à l'âme un langage aux inflexions sourdes particulièrement émouvantes. C'est d'abord la voix de nos cathédrales... " Il précise aussi que la région du Nord est " hospitalière et travailleuse... Elle ne sait pas faire sa publicité..."

Le 29 juin 1969, Lille célébrait le tricentenaire de son rattachement à la France par un gigantesque cortège historique.

400 000 spectateurs étaient venus pour la circonstance et parmi eux, des Belges, des Hollandais, des Luxembourgeois et même des Anglais. Pendant plusieurs heures, sur un parcours de 7 km, le cortège défilera sous les airs des marches de Lulli. C'était à l'époque le plus grand cortège historique jamais réalisé en France.

Il présentait un raccourci de toute l'histoire de Lille. A 15 heures pércises, il démarrait de la Foire Commerciale et Internationale de Lille avce à sa tête la Fanfare à cheval de la Garde Républicaine de Paris

Puis les groupes se succédèrent. Ceux de la période espagnole 1600-1667, suivis de ceux de la Conquête de Lille (27 août 1667) puis ceux des Visites à Lille de louis XIV, du Siège de 1708 et le retour de Lille à la France.

Voici l'entrée de louis XIV dans sa bonne ville de Lille:

et sa cour...

"Lille cette cité qui vaut une province

Par l'effort de Louis notre grandeur accroist.

Qu'en coùta la conquête aux armées de ce prince?

Dix jours. Qui le croira ? Celui qui le connoist."

                                  Jean de La Fontaine

L'hôtel de ville de Cassel "est un élégant édifice du style de la Renaissance, percé, au rez-de-chaussée, de longues baies ogivales. Au-dessus de la porte, on remarque la tribune armoriée ou bretèche, d'où les arrêts se lisaient au peuple. Cet édifice a conservé mal à propos le nom d'hôtel de ville. Il servit bien autrefois aux Casselois de maison commune (de stadthuys en flamand) mais il a perdu cette destination. Il renferme aujourd'hui, indépendamment d'un estaminet - accompagnement obligé de tout hôtel de ville, en Flandre - le prétoire du juge de paix, un dépôt d'archives et un grenier à blé. La restauration à laquelle il est actuellement soumis doit faire disparaître une tourelle qui le domine et qui, construite il y a quarante-cinq ans environ, forme un contraste choquant avec l'élégante façade du monument." (source: guide touristique de 1866)

On remarque aussi un cadran solaire sur le toit de l'édifice.

Nous souhaitons une Bonne Année à tous ceux qui regardent notre blog.